Le 24 janvier dernier, dans les salons cossu de l’hôtel Royal Monceau à Paris, Bernard Desbouvry menait rondement son baptême du feu face aux journalistes. L’homme vient en effet de remplacer Christian Bailly à la direction général d’Autosur.
Dynamique et volontaire, Bernard Desbouvry explique d’abord que ce réseau de contrôle technique auto et poids-lourds, comptant dans son capital les assureurs Axa et Macif, a développé la marque Motosur pour se diversifier dans la moto. Jusque là rien de surprenant, Motosur a été présenté à la presse il y a près de cinq ans.
C’est par la suite que le néo-DG a fait sensation : Comme vous pourrez le découvrir dans la vidéo(
ici) liée à cet article, Bernard Desbouvry estime que le montant de l’examen moto ne doit pas dépasser 40 €.
À ce tarif, il concède que, le marché des deux-roues motorisés étant restreint par rapport à l’automobile, les bénéfices seraient difficiles à réaliser pour les centres de CT Moto si l’on mettait en place un examen sophistiqué, qui prendrait notamment en compte la mesure de la puissance du deux-roues.
Investir dans du matériel à 65.000 € lui paraît démesuré. Le DG de Motosur conclue donc qu’il serait souhaitable que le contrôle technique moto se résume à un examen visuel de l’usure des pneumatiques ! 40 € pour une telle opération, cela devient proprement démesuré.
On pourrait en rire… Sauf que. Autosur fait partie du groupe de réflexion créé par le secrétariat d’Etat aux Transports pour définir le contenu du contrôle, et sa mise en place. La vigilance reste de mise…